« Copinage politique : Le maire de Dijon nomme un maire PS de la métropole à la tête du service “démocratie locale” »

Le maire PS de Dijon vient de nommer le maire PS de Longvic responsable du service « démocratie locale » de la ville de Dijon.

À l’évidence, le maire de Dijon poursuit, avec cette nomination très politique, le verrouillage des services au mépris du principe de neutralité et la mise sous tutelle de la démocratie locale.

Il veut en l’occurrence cadenasser l’expression citoyenne dans notre ville et dans ses différents quartiers, plutôt que de favoriser le pluralisme, le débat contradictoire et la participation de tous.

Nous demandons au maire de Longvic de démissionner immédiatement de son mandat de conseiller communautaire de Dijon métropole, incompatible avec un emploi salarié de la ville de Dijon.

Par souci de transparence et de bonne gestion des deniers publics, nous souhaitons également savoir précisément depuis combien de temps cet élu se trouve en situation d’incompatibilité.  

Nous saisissons dès aujourd’hui le préfet pour nous assurer du fait que sa démission de conseiller communautaire de Dijon métropole soit immédiate, et pour vérifier depuis quelle date il exerce un emploi salarié au service de la commune de Dijon.

Jeudi 8 juillet 2021

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

N.B. : M. Stéphane CHEVALIER n’est pas signataire de ce communiqué.

« Caserne de gendarmerie Deflandre : l’État doit agir ! »

Les élus du groupe Agir ensemble pour Dijon – Droite, Centre et Indépendants regrettent vivement que le projet de rénovation de la caserne Deflandre n’ait pas été retenu dans le cadre du plan de relance et lancent un appel pour trouver rapidement une solution.

La caserne Deflandre est le siège de la région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté. Des centaines de gendarmes y vivent aujourd’hui avec leurs familles dans des conditions de plus en plus dégradées : les balcons s’effritent, l’isolation thermique et sonore est inexistante, l’électricité n’est plus aux normes, les problèmes de chauffage se multiplient.

Les élus de la droite et du centre de la métropole dijonnaise, en particulier le député Rémi DELATTE, interviennent depuis des années pour alerter le gouvernement à ce sujet. Au nom du groupe « Agir ensemble pour Dijon – Droite, Centre et Indépendants, M. Stéphane CHEVALIER avait présenté au conseil municipal de Dijon du 14 décembre 2020 un vœu pour “inscrire en priorité, dans le plan de relance du Gouvernement, la réfection de l’ensemble des logements de la caserne Deflandre”. Nous avons d’ailleurs été surpris et déçus que le maire de Dijon n’ait pas voulu le voter.

Nous constatons aujourd’hui, avec stupéfaction, que la rénovation de la caserne Deflandre, n’a pas été retenue parmi les principales opérations du plan de relance immobilier du ministère de l’Intérieur, doté d’une enveloppe exceptionnelle de 1,4 milliard d’euros. L’ensemble du département de la Côte-d’Or ne bénéficiera d’ailleurs que de 0,02 % de cette ressource. Les maigres crédits inscrits pour les menuiseries extérieures (36 738 €) et le réseau de chauffage (63 383 €) sont sans commune mesure avec les besoins de rénovation de la caserne Deflandre, qui se chiffrent en dizaines de millions d’euros.

Le ministre de l’Intérieur avait pourtant fait part, dans un communiqué de presse du 22 octobre 2020 suite à son entretien avec les membres du conseil de la fonction militaire de la Gendarmerie nationale, de sa volonté de voir aboutir dans le cadre de France Relance « des projets importants attendus par les militaires depuis plusieurs années », au premier rang desquels il citait la « rénovation de la caserne Deflandre à Dijon ».

Le groupe municipal « Agir ensemble pour Dijon – Droite, Centre et Indépendants » ne peut accepter ce manque de considération à l’égard de nos gendarmes. Il demande au ministre de l’Intérieur et au gouvernement de proposer rapidement un programme de rénovation crédible.

Dijon, le mercredi 13 janvier 2021

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« La ville de Dijon doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité »

Suite à une odieuse agression à proximité d’établissements scolaires, la municipalité dijonnaise décline toute responsabilité en matière de sécurité des biens et des personnes et renvoie toute la responsabilité sur l’Etat. Il n’y a d’ailleurs pas d’adjoint à la sécurité à la ville de Dijon, mais seulement à la tranquillité publique (petite délinquance et incivilités).

Il serait temps que l’équipe municipale prennent la mesure des responsabilités qui incombent au maire en matière de sécurité :

– Non, la compétence du maire ne se limite pas à la tranquillité publique. Il ne faut pas confondre les compétences du maire, qui sont très larges en matière de sécurité, et les moyens qui peuvent être mobilisés, notamment ceux de la police nationale et ceux de la police municipale.

– Le maire est doté d’un pouvoir de police générale, qui a pour objet « d’assurer le bon ordre, la sureté, la sécurité et la salubrité publique » dans sa commune. C’est la loi.

– Le maire est au centre de la politique de prévention de la délinquance : « Le maire anime, sur le territoire de la commune, la politique de prévention de la délinquance et en coordonne la mise en œuvre ». C’est la loi.

Alors pourquoi refuser d’exercer cette responsabilité de manière constructive et responsable ?

– La police municipale doit être renforcée mais la municipalité avance à reculons. Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour augmenter significativement les effectifs, équiper les agents d’armes à feu et assurer une présence jour et nuit ?

– Le dernier contrat de sécurité entre la ville est l’Etat date des années 2000 : nous attendons toujours une nouvelle version pour les cinq prochaines années.

– La loi prévoit que le maire préside le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), qui permet de réunir régulièrement tous les acteurs et partenaires de la sécurité. C’est une instance de coordination, qui permet justement d’évoquer toutes propositions pour améliorer la sécurité.

Nous demandons sa réinstallation depuis les dernières élections municipales, ce qui n’est toujours pas fait. Nous demandons au maire de Dijon de nommer un adjoint à la sécurité, de renforcer fortement la police municipale, de conclure un nouveau contrat de sécurité avec l’Etat, de mettre en place sans délai supplémentaire le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) prévu par la loi, d’écouter les Dijonnais et d’assurer enfin leur sécurité.

Dijon, le vendredi 29 janvier 2021

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« À Dijon, les élus verts s’apprêtent à trahir leurs électeurs pour un plat de lentilles »

Les tractations entre les élus dijonnais d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et la municipalité socialiste, pour les prochaines élections départementales, sont un secret de polichinelle.

Ainsi, les élus EELV qui avaient fait cavalier seul aux dernières municipales, tout en gardant leurs postes d’adjoints, s’apprêtent-ils à revenir au bercail et à trahir leurs électeurs moins d’un an plus tard.

Envolés leurs remords soudains sur la bétonisation de la ville ou le manque de démocratie locale.

Ne soyons pas dupes de cette imposture que nous avions pressentie dès les élections municipales. Les verts dijonnais, plus gauchistes qu’écologistes, sont surtout opportunistes. Ils n’ont jamais cessé d’attendre des postes depuis le soir du premier tour et n’ont jamais eu l’intention de se démarquer longtemps de la municipalité en place et de ses pratiques.

Ils sont prêts à sacrifier leurs convictions pour un plat de lentilles – même pas bio – et à trahir les engagements pris devant les Dijonnais en se ralliant définitivement à la politique urbaine de densification à outrance.

Quelle sera désormais leur position sur des projets de bétonisation de Dijon tels que « Garden State » avenue de Langres, qu’ils avaient voté dans la majorité, puis critiqué depuis un an avant de refaire équipe avec ses plus ardents défenseurs ?

Nous, élus de la Droite, du Centre et des Indépendants au conseil municipal et au conseil de Dijon métropole sommes désormais la seule opposition à la municipalité en place, qui a été reconduite par une minorité de Dijonnais (43,5 %) en juin dernier.

Nous ne changerons pas de cap et resterons les véritables garants de la protection de l’environnement et de la qualité de vie des Dijonnais.

Dijon, le mercredi 14 avril 2021

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« Risques psychosociaux dans les services : le maire et président de la métropole doit réagir sans tarder »

De graves problèmes d’organisation et de management ont été constatés au sein de services de la ville et de la métropole de Dijon.

Ils concernent plus directement la direction de l’exploitation, qui regroupe plusieurs centaines d’agents en charge de la voirie, de la propreté, des espaces verts.

Cette mauvaise gestion met en danger la santé morale, physique et sociale des agents, traités de manière déshumanisée.

Les organisations syndicales avaient obtenu en novembre 2019, le recours à un expert habilité pour réaliser un diagnostic sur les risques psychosociaux au sein de cette direction.

L’expertise n’a été engagée qu’en novembre 2020 et a été finalisée au cours du premier trimestre 2021. Les préconisations pour remédier aux graves dysfonctionnements identifiés ne sont toujours pas appliquées.

Dans ce contexte, nous voulons redire aux agents concernés, trop souvent méprisés et humiliés, toute notre considération et les assurer de notre soutien.

Nous demandons au maire de Dijon et président de Dijon métropole, leur employeur, de restaurer le bon fonctionnement de cette direction et les conditions du bien-être des agents.

Il lui appartient d’appliquer sans délai les mesures urgentes préconisées par le rapport d’audit sur les risques psychosociaux et de présenter, dans les prochaines semaines, un plan d’action complet crédible aux instances représentatives du personnel. Nous lui demandons également de présenter au conseil municipal de Dijon et au conseil de Dijon métropole une rapport d’information sur ces dérives et les mesures prises pour mettre fin à des situations inacceptables.

Dijon, le vendredi 11 juin 2021