« Urbanisme : la politique du maire sortant dans l’impasse »

Un collectif s’est installé spontanément sur le site de plus d’un hectare situé au 63 avenue de Langres, vendu récemment par la ville de Dijon à un promoteur pour réaliser un imposant programme immobilier.

Si certaines de ses intentions sont louables, nous sommes au regret de constater le caractère illégal de cette occupation.

Néanmoins, elle est révélatrice du rejet de la densification urbaine voulue par le maire sortant et ses adjoints d’Europe Écologie Les Verts, au-delà des clivages politiques traditionnels. Pétitions, recours des associations de quartier ou des riverains, les contestations se multiplient dans toute la ville. Il faut se rendre à l’évidence, une politique qui suscite autant d’oppositions est dans l’impasse.

Rappelons que le 24 juin 2019, au conseil municipal, seul le groupe Agir pour Dijon a voté contre ce projet de cession par la ville de Dijon, au vu du projet présenté.

Nous avons considéré que la densité de ce projet, baptisé « Garden State », était beaucoup trop forte, avec 330 logements, dont 145 logements sociaux. Les immeubles plus élevés compteront 8 niveaux. La part conservée en pleine terre ne dépassera pas les 30 % de la superficie.

Ce projet ne répond pas aux aspirations des Dijonnais pour une ville plus aérée, plus harmonieuse, plus verte.

Nous restons opposés à ce projet. Il devra profondément évoluer, mais dans un cadre légal et en concertation avec les riverains, qui n’ont jamais été consultés à ce jour. Nous réviserons le plan local d’urbanisme 2020-2030, adopté par la majorité sortante, dès le lendemain des élections.

Nous ne pouvons plus continuer à densifier et bétonner ainsi. Le temps est venu de changer, de privilégier des projets à taille humaine, plus respectueux de la nature et de la qualité de vie des habitants.

Jeudi 18 juin 2020

« Le scandale du recasage des proches du maire de Dijon doit cesser ! »

Notre groupe municipal apprend aujourd’hui par la presse avec stupéfaction que l’ancien directeur général des services de la ville de Dijon et de la métropole, M. Philippe BERTHAUT, retraité depuis le 1 er septembre 2020, s’apprêterait à prendre la présidence de la société portant le projet hydrogène de la métropole dijonnaise.

Nous avions déjà été alerté en juillet 2020 par sa nomination par la métropole comme administrateur de cette société, intervenue curieusement peu de temps avant la date prévisible de sa retraite, déjà plusieurs fois différée.

Cette nomination, si elle se confirme, pose un sérieux problème de déontologie, dès lors que le directeur général des services était chargé de mettre en place cette société. Précisons que ses capitaux sont majoritairement privés, avec une participation de 30 % de la métropole, et que les perspectives d’activité sont fortement dépendantes de cette même métropole.

C’est pourquoi nous nous interrogeons sur le pantouflage du bras droit du maire et président de la métropole et demandons au président de la métropole de saisir la commission de déontologie de la fonction publique.

Le recasage des proches de François REBSAMEN, mis en œuvre sans aucun scrupule avec les moyens de la collectivité, prend des proportions ahurissantes et proprement scandaleuses.

En janvier 2020, c’est Mme Colette POPARD, encore adjointe au maire de Dijon, qui devenait administrateur puis présidente de la nouvelle société d’économie mixte à opération unique (SEMOP), constituée avec des capitaux majoritairement privées (51 %) et une participation de 49 % de la métropole pour exploiter le contrat de l’eau et de l’assainissement sur Dijon et une grande partie de l’agglomération. Bien que retirée du conseil municipal depuis le 28 juin 2020, elle est restée présidente de cette société, baptisée ODIVEA, qui doit reprendre la gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement à partir du printemps 2021.

En 2016, c’est la société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise, la SEMAAD, organisme public qui était l’aménageur historique de Dijon, qui était privatisée, avec tous ses actifs immobiliers et ses compétences, dans le cadre d’une opération à tiroir. Elle était rachetée quelques mois plus tard par son directeur général, également ancien directeur de cabinet du maire de Dijon.

Cet affairisme, au bénéfice de ses proches et avec les moyens de la collectivité, doit cesser !

Mardi 15 septembre 2020

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« Acte II de la tranquillité publique : des avancées encore insuffisantes »

“Agir ensemble pour Dijon – Groupe de la Droite, du Centre et des Indépendants” tient à saluer un début de prise de conscience de l’équipe municipale sur le sujet de la tranquillité publique.

Le retard pris depuis des années est d’une telle ampleur qu’il est urgent de réviser la doctrine et de reconnaître enfin le rôle indispensable de la police municipale, complémentaire de la police nationale. A cet égard nous constatons que le terme de sécurité n’est toujours pas assumé par la municipalité : il est d’ailleurs frappant qu’il ne figure dans les attributions d’aucun adjoint du maire à Dijon.

Nous nous réjouissons que certaines de nos propositions soient enfin prises en compte, en tout premier lieu l’équipement des policiers municipaux d’armes à feu, mais aussi la revalorisation des rémunérations et des carrières.

Si les mesures annoncées aujourd’hui vont dans le bon sens, elles restent cependant insuffisantes :

– pourquoi limiter le port d’armes à feu aux soirées, alors qu’il peut être utile à toute heure ? Ce choix structurant doit être assumé complètement.

– pourquoi un calendrier aussi étalé dans le temps pour l’augmentation des effectifs ?

– pourquoi la coopération avec l’Etat n’est-elle pas formalisée dans le cadre d’un contrat global de sécurité et de prévention de la délinquance ?

Au vu des défis à relever, il est nécessaire d’augmenter les effectifs de la police municipale beaucoup plus rapidement à court terme, afin d’assurer une présence de jour comme de nuit, d’instaurer une police métropolitaine des transports et de mettre en place des gardiens assermentés dans les ensembles d’immeubles HLM.

L’échec de « l’acte I de la tranquillité publique », lancé à Dijon en 2016, devrait servir de leçon à l’exécutif municipal. Alors que nous alertions sur la baisse incompréhensible des effectifs de la police municipale et la flambée de la délinquance, la municipalité a pris plusieurs années de retard avec les conséquences délétères que nous connaissons pour le quotidien des Dijonnais.

La sécurité est l’affaire de tous : nous avons besoin d’une vision globale, avec des mesures préventives, pour agir en amont et traiter ainsi les causes de la délinquance.

Pour aller plus loin, nous demandons à l’exécutif municipal de prendre en considération l’ensemble de nos propositions lors des prochains conseils municipaux et métropolitains. L’organisation au mois de novembre d’un débat démocratique et ouvert sur le projet global nous paraît indispensable : il permettrait de présenter le diagnostic, les orientations et les mesures à mettre en œuvre, en précisant les modalités et le calendrier.

Mardi 20 octobre 2020

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« Reconfinement : pour une mobilisation maximum au niveau municipal »

Le reconfinement est une épreuve pour le pays et pour nous tous. La vie sociale est suspendue, la vie économique est ralentie, les tensions et difficultés sont exacerbées.

Nous pensons plus particulièrement aux soignants, à nouveau en première ligne, mais aussi à tous ceux touchés de plein fouet par les décisions prises : les commerçants, les cafetiers et restaurateurs, le secteur évènementiel, de nombreux indépendants, les salariés ou demandeurs d’emploi privés de travail et de revenus.

Le groupe municipal « Agir ensemble pour Dijon – Groupe de la Droite, du Centre et des Indépendants » est entièrement mobilisé aux côtés des Dijonnais. Nous sommes à leur disposition à tout moment, en ligne (contact@agirensemblepourdijon.fr), par téléphone au 03 80 46 55 86, ou sur place en cas de besoin.

Nous appelons à prendre rapidement au niveau municipal les mesures suivantes :

  • La suppression des taxes locales pour toute l’année 2020, en particulier l’exonération, à titre exceptionnelle, de la cotisation foncière sur les entreprises (CFE), pour tous les secteurs sinistrés.
  • La mise à disposition, par la ville et la métropole, d’une plateforme numérique pour faire connaître tous les commerces proposant des produits et services en ligne, à emporter ou par livraison, avec une carte interactive.
  • Le soutien aux producteurs locaux, en développant les circuits courts.
  • La réorientation massive de la commande publique vers les entreprises locales, avec des avenants aux grands contrats de services publics et un programme pluriannuel d’investissement élaboré en concertation avec les filières du bâtiment et des travaux publics.
  • L’identification d’opportunités de relocalisation d’activités sur notre territoire, dans le domaine de la santé, de l’agroalimentaire et de l’industrie.
  • La mise en ligne les demandes de permis de construire ou des attributions de permis de construire, sur le site internet de la ville et de la métropole, dès lors que l’affichage physique n’est plus accessible.
  • La gratuité du stationnement en surface pour la durée du reconfinement.
  • L’accélération des mesures de renforcement de la police municipale et la conclusion d’un nouveau contrat de sécurité avec l’Etat.

Nous demandons également à l’Etat, sous quinzaine, le réexamen de la fermeture des commerces de proximité et librairies, en tenant compte de l’inégalité de traitement par rapport à la grande distribution.

Vendredi 30 octobre 2020

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN

« Annulation du permis Cours du Parc : un nouveau revers pour la politique de densification urbaine du maire de Dijon »

L’annulation totale vendredi du permis de construire d’un immeuble de 77 logements, de 18 mètres de hauteur, occupant 70 % de la surface du terrain en bordure du Cours du Parc est une excellente nouvelle.

C’est un nouveau revers pour la politique d’urbanisme du maire de Dijon, fondée sur une densification à outrance qui suscite partout contestation et désolation.

Ce projet, approuvé par arrêté du maire de Dijon en date du 8 novembre 2018, portait atteinte au patrimoine de tous les Dijonnais dans ce site classé depuis 1938 : espaces végétaux, perspectives paysagères, maisons dites “caractéristiques” (villa “Davoine”).

Le combat continue maintenant pour obtenir la révision du nouveau plan local d’urbanisme de la métropole dijonnaise (PLUi-hd) dans ce secteur, afin de rétablir la cohérence des règles d’urbanisme sur l’ensemble du Cours du Parc notamment pour les hauteurs.

Nous avons toujours contesté qu’une zone spécifique, incluant le projet immobilier en cause, apparaisse juste avant l’approbation du plan local d’urbanisme en décembre 2018.

Si les constructions ne peuvent dépasser 12 mètres sur l’ensemble du Cours du Parc, cet îlot, situé dans la partie Sud du Cours du Parc, fait exception avec des hauteurs peuvent atteindre 21 mètres.

Il apparaît nécessaire également à cette occasion de mettre le plan local d’urbanisme en conformité avec les orientations du « site patrimonial remarquable » AVAP de Dijon au titre des « Climats de Bourgogne ».

Le groupe Agir ensemble pour Dijon reste totalement mobilisé à cet effet, aux côtés des riverains et associations locales, dont il tient à saluer le dévouement.

Mardi 24 novembre 2020

Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN