Vœux 2025 d’Agir pour Dijon

Le jeudi 23 janvier 2025

Laurence GERBET :

Je suis très heureuse de vous accueillir pour ces vœux.

Vous êtes nombreux ce soir, tous nos amis dijonnais, avec plus de 150 inscrits, et cela me fait chaud au cœur.
C’est une belle dynamique, qui va s’amplifier en 2025.

Ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est le bel esprit qui nous anime, des liens forts de solidarité et de belles attentions, entre nous et vers l’ensemble des Dijonnais.

Merci à vous tous, je vous souhaite une bonne année 2025 et je passe aussitôt la parole au président d’Agir pour Dijon, Emmanuel Bichot.

Emmanuel BICHOT :

Chers amis,

C’est un plaisir de se retrouver pour les vœux et je vous souhaite, à chacune et à chacun, avec beaucoup d’affection, une bonne année 2025, ainsi que pour vos familles et pour vos proches.

J’adresse mes meilleurs vœux à toutes les Dijonnaises et à tous les Dijonnais, dans un esprit de fraternité. Car une commune – du latin communia -, c’est une communauté de personnes, et pour moi c’est une grande famille.

Pour notre mouvement Agir pour Dijon, fer de lance de l’opposition mais aussi d’un véritable changement dans notre ville, notre souhait collectif est que l’année 2025 prépare la suivante.

Pour ma part, j’ai 57 ans aujourd’hui, avec une grande expérience au service de l’intérêt général et de nos concitoyens. Je suis magistrat financier de profession, au niveau national. Je suis également élu local en Côte-d’Or depuis 2001, d’abord comme vice-président du conseil départemental et maire de Saint Romain, puis conseiller municipal de Dijon à partir de 2014.
Dijonnais par mes racines familiales, je suis Dijonnais par le sentiment et par la raison. J’habite Dijon et je suis viscéralement attaché à ma ville. Dijon a toujours été pour moi la plus belle ville du monde, avec un destin extraordinaire au cœur de l’Europe et à travers les siècles. Mon souhait le plus cher est de servir Dijon et ses habitants.

Nous sommes sereins et déterminés, car nous avons toujours gardé la même ligne de conduite depuis dix ans, celle de se battre pour tous les Dijonnais et de servir l’intérêt général. Les Dijonnais peuvent juger notre cohérence à nos paroles et à nos actes.
Je ne vais pas détailler nos interventions les plus récentes, cela prendrait trop de temps, mais je souhaite dire un mot d’une affaire d’actualité qui nous préoccupe, car elle peut mettre en péril des vies humaines. Je veux parler de l’ancien siège de la Carsat, en zone d’activité Cap Nord, transformée en décharge amiantée à ciel ouvert. Tout le monde se tait parce qu’il s’agit d’un proche de la municipalité. Ce scandale en dit long à lui tout seul sur la chape de plomb qui pèse sur notre ville. Nous ferons ce qu’il faut pour briser l’omerta et protéger les Dijonnais. Je salue à cette occasion la présence d’un chef d’entreprise courageux qui a compris qu’il fallait se battre.

Les attaques répétées de la municipalité ne sont pas dignes du débat démocratique. Nous préférerions, dans l’intérêt des Dijonnais, qu’elle nous réponde sur le fond. Nous déplorons également le mépris exprimé à l’égard d’une grande partie des électeurs. Ceux qui ont pris de mauvaises habitudes et se croient tout permis ont sans doute oublié cet adage de la Rome antique : « La roche tarpéienne n’est jamais loin du capitole ».

Notre candidature pour les élections municipales de mars 2026 s’appuie sur un mouvement politique local autonome, Agir pour Dijon.

Elle est portée par les Dijonnais, car elle répond à de nombreuses désillusions et à une forte attente de changement. Nous proposons un changement profond dans les politiques et dans les pratiques municipales, pour retrouver espoir et confiance dans l’avenir de notre ville. Notre crédibilité pour porter ce changement, c’est de l’avoir défendu tout au long du mandat.
Le premier de tous les changements, c’est de faire revivre la démocratie locale et de rétablir la confiance entre les citoyens et leurs élus.

Ma conviction, c’est que l’action municipale doit se nourrir en toutes circonstances des trois valeurs essentielles de la philosophie occidentale que sont « le vrai, le bien et le beau », de la devise de la République : « liberté, égalité, fraternité », ainsi que de son principe : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

Nous voulons redonner le pouvoir aux Dijonnais : les écouter, les associer, répondre à leurs attentes dans la limite de l’intérêt général, leur rendre compte de notre gestion en toute transparence.

Nous nous engageons aussi à restaurer l’intégrité et l’exemplarité dans la vie municipale.

Nous leur promettons de parler vrai, de regarder les réalités en face, de mettre fin à ce décalage insupportable entre la propagande municipale et les réalités vécues par les Dijonnais.

La municipalité doit veiller au respect des droits et des devoirs, au principe de laïcité, à la lutte contre le communautarisme, à l’égalité des citoyens, aux libertés publiques. Elle doit chercher à libérer les énergies citoyennes, individuelles, associatives, entrepreneuriales.

Durant cette année 2025, nous allons diffuser, avant la fin du premier trimestre, un opuscule sur le bilan critique de l’actuelle municipalité. Il sera remis en priorité à nos adhérents lors de l’assemblée générale du 15 mars 2025. C’est le prolongement de notre conférence du samedi 12 octobre 2024, intitulée « Main basse sur la ville – le véritable bilan de l’actuelle municipalité ».

Nous allons également présenter, lors de l’assemblée générale du 15 mars 2025, les grandes lignes de notre projet pour Dijon.

Parallèlement, nous allons mettre en place des groupes thématiques durant l’année 2025. À titre d’exemple, les premiers groupes vont travailler sur les personnes handicapées, les logements sociaux, les aînés et la sécurité. D’autres groupes suivront, sur des thèmes non moins importants. Vous serez invités à y participer, selon vos centres d’intérêts.

Enfin, nous allons poursuivre, comme nous le faisons depuis plusieurs années, nos rencontres avec les habitants dans tous les quartiers de Dijon, avec votre participation active.

Un jour j’ai dit à François Rebsamen qu’il était un petit dictateur. Il m’avait répondu : « pourquoi petit » ? Eh bien je vous le dis, il n’y pas de dictature qui puisse durer si le peuple se réveille.

L’actuelle municipalité a voulu endormir les Dijonnais, mais elle est rattrapée par son bilan. Il n’y a pas de fatalité. Nous invitons les Dijonnais à se réveiller pour reprendre en main leur destin.

Mobilisons-nous avec Agir pour Dijon pour réaliser ce grand changement !