En ces journées de grèves, nous invitons à nouveau la ville de Dijon à envisager, pour l’avenir, un service minimum du périscolaire et de la cantine, comme le prévoit la loi depuis 2019.
Nous avions fait cette proposition lors du conseil municipal du 30 janvier 2023, en tirant les enseignements des grèves du mois de novembre 2022.
La question n’est pas de remettre en cause le droit de grève, mais de concilier sa mise en œuvre avec les impératifs des parents d’élèves, pour le bien-être des enfants.
Une loi de 2008 prévoit déjà l’obligation pour les communes d’organiser un service minimum d’accueil sur le temps scolaire pour les grosses journées de grève (avec plus de 25% de grévistes). Elle est appliquée à Dijon.
La mise en place d’un service minimum pour l’accueil périscolaire (matin, midi et soir) et la cantine est une faculté ouverte aux communes, depuis une loi d’août 2019.
Ce n’est pas encore le cas à Dijon, où les parents qui travaillent se trouvent pénalisés, avec de fortes disparités selon les écoles. Ainsi, ce mardi 7 mars 2023, les services d’accueil périscolaire et de cantine sont totalement fermés dans près de la moitié des 76 écoles élémentaires et maternelles de la ville.
C’est pourquoi nous demandons que la ville engage, le moment venu, le processus prévu par la loi du 7 août 2019 en vue de la mise en place d’un service minimum d’accueil périscolaire et de cantine.
Emmanuel Bichot, président d’Agir pour Dijon
Laurence Gerbet, vice-présidente d’Agir pour Dijon
Mardi 7 mars 2023