Quartier Transvaal – Petit Cîteaux : les riverains attendent des mesures fortes pour restaurer la sécurité et la tranquillité publique

La tranquillité publique dans le quartier du Petit Cîteaux et de la rue du Transvaal est mise à mal par le comportement de personnes sans domicile fixe ou marginalisées et le trafic de drogue.

Des vagabonds sont régulièrement présents en fin de journée et la nuit à l’entrée de la rue Louis Jouvet, au niveau de la rue du Transvaal, profitant du porche sous l’immeuble surplombant cette rue qui pénètre dans le quartier du Petit Cîteaux, jouxte l’emprise du groupe scolaire Saint Joseph – contraint de se protéger contre les intrusions – et dessert une crèche.

Les nuisances sur ce site sont nombreuses pour le voisinage, liées à l’ivresse sur la voie publique, à la présence de chiens dangereux, à une mendicité parfois agressive, aux bagarres, au tapage nocturne, à la salubrité publique. Les habitants de l’immeuble sous lequel prennent place ces rassemblements n’osent plus sortir le soir.

Les riverains signalent régulièrement ces débordements à la police municipale et à la police nationale, lesquelles se renvoient parfois la compétence, sans résultats probants.

Des mesures fortes sont indispensables pour rétablir la tranquillité publique dans cet espace : installation d’une caméra de surveillance, d’un local à poubelle pour le supermarché, clôture des espaces végétalisés le long de la rue Louis Jouvet, arrêté anti-mendicité en raison des troubles à l’ordre public, verbalisations plus fréquentes par les forces de l’ordre.

Une attention particulière doit également être portée aux nuisances sonores et tapages nocturnes au square Gaston Roupnel. L’installation d’une caméra de surveillance et la clôture intégrale de ce square pourraient aider à restaurer la tranquillité publique et prévenir les trafics, en complément de la fresque sur le thème du cirque décidée par l’Atelier de quartier sur le local municipal et le poste EDF.

Enfin la persistance du trafic de drogue dans le quartier du Petit Cîteaux au vu et au su de tous, avec des guetteurs aux entrées tranquillement assis sur des chaises, est d’autant plus choquante pour les Dijonnais qu’il se déroule juste en face de la direction départementale de la sécurité publique (place Suquet). Des caves sont régulièrement squattées. Les portes de l’immeuble du 1 rue Charlie Chaplin, cassées depuis plusieurs mois, n’ont pas été réparées par le bailleur social. Une reprise en main est nécessaire, parallèlement à la rénovation de la statue « La femme au vent » place Prévert annoncée par la municipalité pour 2024 au titre du cadre de vie.

Les riverains que nous avons rencontrés, excédés par ces troubles, attendent des mesures fortes de la part de la municipalité, avec le concours de la préfecture, pour restaurer la sécurité et la tranquillité publique dans le quartier.